Sur la trace des poilus d'Orient, dans les pas d'Albert Londres
Première guerre
mondiale: l’armée d’Orient combat sur un front entre République de Macédoine, Albanie et Grèce. Soixante
dix mille français n’en reviendront pas. Le saviez vous ? En tout cas pas moi avant d'y venir. Et qui en parle lors des cérémonies du centenaire: à peu près personne.
De son côté Albert Londres va suivre les combats pour « Le petit journal ». C’est en sa compagnie que je vous propose de partir sur les traces des poilus d’Orient.
Si les témoins ont disparu, il reste quelques vestiges de tranchées au sommet de Magaro et les cimetières militaires. Et puis il reste le relief, les montagnes, le climat. Difficile de se mettre à la place des soldats, ce n'est d'ailleurs pas l'objectif de ce voyage, mais jour après jours le regard sur cette nature, sur le mélange des cultures, prend une autre dimension bien plus humaine et laissant toute sa place à l’émotion.
Randonnées, rencontres et visites permettent de situer le conflit dans le contexte d’une région à la croisée des chemins entre Orient et Occident où cette guerre n’a été qu’un épisode parmi tant d’autre d’une histoire mouvementée. Economie pour les Balkans, identités nationales et place des minorités, rôle des grandes puissances, ce voyage est résolument tourné vers l’avenir !
Programme du voyage
De son côté Albert Londres va suivre les combats pour « Le petit journal ». C’est en sa compagnie que je vous propose de partir sur les traces des poilus d’Orient.
Si les témoins ont disparu, il reste quelques vestiges de tranchées au sommet de Magaro et les cimetières militaires. Et puis il reste le relief, les montagnes, le climat. Difficile de se mettre à la place des soldats, ce n'est d'ailleurs pas l'objectif de ce voyage, mais jour après jours le regard sur cette nature, sur le mélange des cultures, prend une autre dimension bien plus humaine et laissant toute sa place à l’émotion.
Randonnées, rencontres et visites permettent de situer le conflit dans le contexte d’une région à la croisée des chemins entre Orient et Occident où cette guerre n’a été qu’un épisode parmi tant d’autre d’une histoire mouvementée. Economie pour les Balkans, identités nationales et place des minorités, rôle des grandes puissances, ce voyage est résolument tourné vers l’avenir !
Programme du voyage
Jour 2 : Ohrid Bâtie à 695 m au bord d’un lac de 358 km2 et sur les flancs d’une colline, Ohrid est une petite ville emblématique des Balkans. Habitée depuis le néolithique, elle a su garder tout son charme, surtout rester vivante et jeune malgré son statut de ville musée. La visite de tous les sites importants, église, fort, musée, amphithéâtre romain se fait à pied, par les anciens chemins et ruelles fleuries, un vrai plaisir ! Au loin, de l’autre côté du lac, l’Albanie avec, sur la gauche, le Parc National de Galicica et la ligne de front. Nuit à Elshani, village en balcon sur le lac. Vous vous souviendrez de l’accueil et de la cuisine d’Anita et Risto. |
Jour 3 : De part et d’autre des deux grands lacs d’Ohrid et Prespa, Magaro (2254 m) est le point culminant du massif de Galicica. Très proche de la frontière avec l’Albanie, ce sommet fut en 1915 sur la ligne de front de la deuxième guerre balkanique. Difficile d’imaginer des soldats français dans ces vestiges de tranchées et pourtant…
En cas d’enneigement tardif, nous randonnerons en boucle au départ d’Elshani sur les contreforts du Parc National de Galicista.
Dénivellation : +630 m, - 630 m Temps de marche : 4h30
Sur la route de l’Albanie, la résurgence du lac de Prespa (855 m) se jetant dans celui d’Ohrid a inspiré les moines orthodoxes qui ont construit le monastère de Sveti Naum. Pas besoin de mots, vous comprendrez pourquoi !
Passage de la frontière albanaise et nuit à Korça ou Voskopoje.
En cas d’enneigement tardif, nous randonnerons en boucle au départ d’Elshani sur les contreforts du Parc National de Galicista.
Dénivellation : +630 m, - 630 m Temps de marche : 4h30
Sur la route de l’Albanie, la résurgence du lac de Prespa (855 m) se jetant dans celui d’Ohrid a inspiré les moines orthodoxes qui ont construit le monastère de Sveti Naum. Pas besoin de mots, vous comprendrez pourquoi !
Passage de la frontière albanaise et nuit à Korça ou Voskopoje.
Jour 4 : Korca.
Cette capitale régionale a été fortement marquée par la présence française pendant la deuxième guerre mondiale. En effet la France instituera la « République de Koritsa » (ancien nom de Korça), république éphémère qui disparaîtra en 1918. Cet épisode géopolitique semblerait anecdotique si ce n’est le lourd bilan humain et les 640 tombes du cimetière français. Korça est une jolie petite ville paisible avec un marché très dynamique et quelques beaux monuments. Le lac de Prespa Beaucoup moins fréquenté que celui d’Ohrid, le lac de Prespa reste à l’écart des grands circuits touristiques. A 850 m d’altitude ses 253 km2 se partagent entre Grèce, Albanie et Macédoine. La géopolitique a établi des frontières artificielles qui n’ont pas tenu compte des cultures et des liens familiaux ancestraux. Après une balade pour découvrir le lac vu d’en haut, une courte traversée en bateau nous amène sur l’île de Mali Grad. Elle est connue pour son église sainte Marie (XIVème siècle), à l’abri sous un surplomb de rocher. Nuit dans le même hébergement. Dénivellation : + 350 m, - 350 m Temps de marche : 3 h |
Jour 5 : Florina, incursion grecque Les combattants français partaient en bateau de Marseille pour débarquer à Salonique et remonter jusqu’au front. Côté grec, Florina était alors une importante ville de garnison. Premier passage de frontière entre Albanie et Grèce puis visite de la ville, balade sur les hauteurs puis deuxième passage jusqu’à Bitola, ville macédonienne autrefois stratégique. Nuit à Bitola ou dans les alentours. |
Jour 6 : Massif de Pelister
Au cœur du Parc National, un sentier pédagogique parcourt l’ancienne ligne de front qui domine la ville Bitola, seconde ville de Macédoine. Elle fut, sous le nom de Monastir, la troisième de l’empire ottoman et Ataturk y a fait une partie de ses études. Dans l’après-midi ou le lendemain matin, nous nous rendrons au cimetière français de Bitola, le plus grand des Balkans. Des croix simples, souvent coiffées du croissant musulman (un tiers des combattants), il est inutile de mettre des mots avant de s’être imprégné du lieu. L’accueil simple et chaleureux de Jani, gardien des lieux, et la gentillesse de sa maman ajoutent encore de l’émotion à l’émotion… Nuit dans le même hébergement |
Jour 7 : Bitola Bitola est restée une ville agréable, bien entretenue, avec les façades colorées de ses maisons néoclassiques et baroques. Culturellement très dynamique, c’est une ville jeune où il fait bon flâner. Visite de la ville et du site d’Eraklea, ancien carrefour de voies de communications (via Egnatia) et ses remarquables mosaïques, avant de rejoindre Skopje, la capitale macédonienne. Nuit à Skopje |
Jour 8 : Visite de Skopje (se fera la veille en fonction des horaires d’avion) puis retour en France
Plus de photos: www.picasaweb.google.com/yvesfouque/LesPoilusDOrient